Mon Ventoux,
Je te bois
Derrière mes Dentelles,
Serti en ton ciel.
Depuis mon enfance,
Ta nue élégance
Et ton gris désert
Dorment sous mes paupières.
Tes quatre fers en l'air
Sont de sûrs repères.
Ton profil camus
Court dans ma longue-vue.
Dès l'antiquité,
Je t'apercevais
De ma mer sacrée,
Méditerranée.
Je me fais Pétrarque
Montant vers ta cime.
Pour sa vue sublime
Du haut du monarque.
Mont aimé,
Tu parais,
Vu de mon Barroux,
Taureau en courroux.
Sous ton chapeau blanc,
Frédéric, ton vent,
Arrache tes pierres
Quand il est colère.
Ton col des Tempêtes
Souvent à la fête,
Fait pluie ou beau temps
Selon le gradient.
De ma Roque-Alric,
On perçoit ton pic,
Et depuis Venasque
Toute ta carcasse.
Tu exposes à Brantes
Ta pente ascendante,
Ton nord botanique
Tellement éclectique.
Mon mont chauve
Où la nuit
Dans des tons de mauves,
Joyau, t'engloutit.
C'est
bien sûr une chanson pleine d'admiration, mais
aussi de références muettes pour qui ne connaît pas bien
son environnement. Cliquez sur la vignette pour aller mirer
mon tableau du ventoux en taureau.