COUP DE CHAUD
(Paroles et musique de Jac PETIT-JEAN-BORET)
(Le dimanche 14 août 2005, à Vers Pont-du-Gard)
Courant les bois de bon matin,
Allant vers elle par les chemins,
Cheminant à travers champs,
Coupant par l'étang.
Sous mon lourd caban suant,
Le soleil s'échinait la peau,
A rendre la mienne de chameau.
La chaleur d'août était brûlure,
Sous mon vieux galure.
Coup de chaud, coup de chaud !
Je pus enfin l'apercevoir,
Je ne pouvais toujours pas y croire.
Elle ressemblait à mes envies,
Gommant mes dépits.
Son regard me brûlait déjà.
Trop tard, j'étais fait comme un rat.
Je ressentais un tel émoi,
Comme j'avais eu étant gamin
Derrière le tas de foin.
Coup de chaud, coup de chaud !
J'étais branlant sur la falaise.
Vraiment je n'étais pas à l'aise.
A regarder tout en bas,
Cauchemar, tracas,
Car elle embrassait tous les gars.
J'étais très vacillant ma foi,
Parcouru par un sale effroi.
Désemparé, je transpirais.
Allais-je sauter ?
Coup de chaud, coup de chaud !
Oui, j'ai bien sauté dans le vide,
Hagard, déboussolé, livide.
Hasard, j'ai atterri sur elle,
Fracassant nos cervelles.
Fin de l'histoire sacrificielle...
Coup de froid, coup de froid, coup de froid.
Au
début de l'écriture de cette chanson,
je ne faisais que courir, sans me douter
que ça évoluerait ainsi !