Diminutifs
Tourbillonneur
Le barbare
Une heure en moins
Prestance affaissée
Les couilles
Agnostique
Le trimardeur
C'est-à-dire
Téléphones cellulaires
Allez, mes neurones
Pondentifs
Vriquet scabreux
Le cul en l'air
Concupiscents
Prêt-au-cul passion
Profusion
Dona
Les coureurs
Tétards
Revoir mes amis
Y'en a marre
Les tentes
Père et mère
Vertuchou
Mes tripes
Quand je roule
Rêve dangereux
Salut au soleil
La solette
Au fond du labyrinthe
Guéguerre et l'omnibus
Survie
Faire la bise
Complainte du mouton
Soulèvement
Les berges du temps
Mes ongles
Petite tache
Ces bijoux
Le bourgeon
Nuisibles
Ecouter
Ma mère à mon père reprochait
D'être un coureur invétéré.
Et ça me surprenait car je dois dire
Qu'au grand jamais, je ne l'ai vu courir.
Je n'ai pas hérité de ses dons,
S'il courait vraiment pour de bon.
Car déjà pour marcher, me déplacer,
Bref me bouger, il faut me faire lever.
Je n'aime pas courir.
Je trouve ça inutile
Sauf s'il s'agit de fuir,
Cela va sans dire (mais sans médire).
Sinon pour cavaler,
C'est déjà du passé,
Mais j'ai eu mon heure
En tant que butineur (mais je volais).
Y'en a qui courent sur un stade
Pour une coupe ou une médaille.
Ça parait rétrograde, il y en a même,
Je suis témoin, qui de foncer défaillent.
Certains déboulent sur des motos,
Vélos, patinettes et autos,
Ou pire, derrière un cochon,
Devant un taureau, même derrière un ballon,
J'ai toujours trouvé ça con.
Rien ne sert de courir,
Sauf si ça donne du plaisir,
Mais ce n'est pas le mien,
Je ne suis qu'un clampin (dégoûté).
J'ai toujours évité
D'être un fou dératé,
Et comme disait Tintin :
"Il faut partir à point". (Mais
non, c'est Lamartine !)