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JARDIN SECRET
(Paroles et musique : Jac PETIT-JEAN-BORET)
(Ecrit au soleil dans le transat sur la terrasse,
à Vers Pont-du-Gard, le samedi 20 avril 2002 vers 17h00)
Ma Julie, elle est partie, depuis ce matin.
Elle a sauté de mon lit, où elle était bien.
Je ne sais plus où depuis, où est-ce que j'en suis,
Je ne sais plus de quoi j'ai envie, si ce n'est de Julie.
J'avais froid, je suis sorti, j'ai vu mon jardin,
Depuis que j'avais Julie, je l'oubliais bien.
Maintenant qu'elle est partie, qu'elle est déjà loin,
Je regarde mon paradis, et je m'y sens bien.
Les couleurs me ravivant, il n'y a plus de gris,
Le pur soleil tire à blanc, le vent rafraîchit
Les brûlures de l'été, l'été sur ma peau.
Entièrement déshabillé, je me fonds au chaud.
Et je referme les yeux, j'écoute le vent
Qui m'apporte d'autres cieux des rires d'enfants.
La pureté bientôt m'entoure, et même m'envahit.
Toute cette beauté me parcourt, j'en oublie Julie...
Et pourtant, tout est fini, j'ai bien des regrets,
Les regrets que de ma vie, je n'ai partagés :
Mon jardin, je suis à lui, et c'est mon secret.
Mon jardin c'est mon pays, j'en suis prisonnier.
Ma Julie elle est partie, juste ce matin,
Elle a quitté notre nid où on était bien.
A présent, j'ai tout compris, idiot que je suis,
Je lui ai parlé de mon pays, et elle s'est enfuie !
Je lui ai parlé de mon pays, crise de jardinlousie.
Une
dose dangereuse de canicula
a été cryptée dans ce texte. Attention !
