Musique listes poesie
...
Liste des chansons poesie Chemin de l'aventure
Tour du monde
Posidonia
Mésanges
Boulon
Amie-nuit
Soucoupe flottante
Lied du routard
Joli cercle
Tortillard du hasard
Dans le labyrinthe
Il a plu
La maison de l'Abbé Mouret
The missing piece
Combustion
Galère
La larme à l'oreille
Murmures
Partage
La nonchalante
Troupeau de bulles
Rêves
Déclaration d'éphémère
Presqu'île
Crise post-existentielle
Ouïe, les zoreilles
Appâts en fleurs
Au bout de la corde
Devant sa porte
Méandre
Lune-poisson
Bucolisme courant
Pluie sur les Cévennes
Le bourgeon
Faire la bise
Amours différentes
Nono et Nana
Les berges du temps
L'échelle
La boîte aux photos
Merci, Cévennes
Polichinelle sapiens
Quat'quat
Mûres
Le ludion
Gudrune
Eclipse
Rêves d'orties
Orgasmateur en bambou
Plus d'eau
Nanohorloge
Tapis volant
Lavande
Seul au monde
Deux amies
Passions
Envies
Bwanana
De
La guinguette
Les pieds dans l'eau
Jouer à chat
Falaise
Désert
Mes enfants
Pleine lune
Petite sirène
Gardien de phare
Minigraine
Idée folle
Le briquet
La miette
L'abricot
Ma gamelle
Mon canotier
La courbe
Une, deux, trois
Divin glouglou
Entre Sylvestre et Basile
Ma voie lactée
Conversation cosmique
Le tortillard
Nuit au bois
Qui suis-je ?
Le nombril
La vaisselle
Le p'tit soleil
L'éphémère
Pas de précipitation
Le temps
Pervers pépère
J'améliorais
La mer en automne
Portrait
La fête des noeuds-Rhônes
Réveiller la bête
Cours préparatoire
L'âge mûr
Moments de grâce
Minie
Glander
Philippines
Rue des caresses
Mage et lent
La petite graine
Les fois
Estiual
Moments intenses
La moustiquaire
Paradoxe temporel
Pirlouit
Le carapaçonné
Cool-heure
L'hirondée des arrivelles
Les vacataires
Fonctions enfantines
Cadeaux de loin
Le trou de balle du monde
Aline et Hélène
Perdu
Dramaturge essence
Rêves perdus
Saute-moutons
La gratte
L'ombre
Les mots masaï
Vaincre sa peur
Bien sùr
Ses livres
Paroles de la chanson "Laboureur d'infini" par Jac PETIT-JEAN-BORET
Ecouter

LABOUREUR D'INFINI

(Paroles et musique de Jac PETIT-JEAN-BORET)
(Le dimanche 28 août 2022 à 09h41, à Barjac)

Il labourait son champ.
Il y passait du temps.
Mais c'était son plaisir.
C'était son devenir.

Or, une mauvaise année,
L'été fut fort caniculé.
Il n'a pas plu des mois entiers.
Il n'a pas pu labourer.

Qu'allait-il devenir
Sans son sacré désir
De toujours labourer,
Hiver comme été ?
Il était laboureur
C'était son grand honneur,
Son seul savoir-faire,
Il deviendrait amer.
Ce serait la misère.

Alors il s'interrogea,
Il s'introspecta.
Et peu de solutions
S'offraient à sa raison.
Afin d'apaiser son âme,
Il laboura sa femme.
Elle, enfin contentée,
Bénit l'austérité
De ce maudit été.

Malchance, une maladie
S'attaqua à son vit,
Achevant de flétrir
Son nouveau devenir.
Donc sans vouloir attendre,
Il se mit à apprendre
De nouvelles techniques,
Faire des travaux pratiques
S'initier aux mathématiques.
Oh, bijou !

C'est ainsi que par dépit,
Il devint pour la vie
Laboureur d'infini.

Depuis, on le voit souvent
Dans les nuages de Magellan,
Labourer le ciel
De son nouveau rituel
Eternel...

Il sillonne les galaxies
De sa charrue infinie.
Il ensemence le ciel
D'étoiles nouvelles.

Nouvelle cosmologie !