Pourquoi vivons-nous dans ces cités ?
    Moi, j'aurais bien fait comme l'araignée,
    De quelques surfils, j'aurais tissé mon voile,
    Je t'aurais bien vite attrappée dans ma toile.
Pourquoi vivons-nous dans ces hangars ?
    Moi, j'aurais bien fait comme le renard.
        De quelques coups d'griffes je t'aurais creusé un terrier.
    Pour vivre heureux, eh bien vivons cachés. 
Pourquoi vivons-nous en pavillons ?
        Moi, j'aurais bien fait comme le papillon.
        Nous aurions dormi tout l'hiver dans mon cocon.
        Au printemps, nous aurions volé avec les bourdons.
    
Pourquoi vivons-nous dans ces cages d'or ?
    Moi, j'aurais bien fait comme le castor.
    Je t'aurais bâti un bien beau barrage.
    Je t'aurais sauvée de tous les naufrages.
Pourquoi vivons-nous en maisonnettes ?
    Moi, j'aurais bien fait comme la chouette.
    J'aurais garni le trou d'un tronc creux en forêt.
    Tu aurais trouvé ça drôlement chouette.
Pourquoi vivons-nous dans ces bicoques ?
    Moi, j'aurais bien fait comme un vieux coq.
    Je t'aurais trouvé un confortable perchoir.
    Je t'aurais réveillée dès qu'il ne fait plus noir.
Pourquoi vivons-nous dans ces cachots ?
    Moi, j'aurais bien fait comme l'escargot.
    En bavant, j'aurais commis une belle coquille.
    J'aurais découvert tes cornes qui brillent.
Pourquoi vivons-nous dans ces maisons ?
    Pourquoi vivons-nous dans ces maisons ?
    Pourquoi vivons-nous dans ces maisons ?
    Pourquoi vivons-nous dans ces maisons ?
 J'ai 
tellement restauré de maisons,
 J'ai 
tellement restauré de maisons,