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Il semble naturel
Et presque culturel
Pour certains humains
D'en venir aux mains,
Aux pieds et même parfois
A des armes de poids.
Pour un rien, pour prouver
Qu'on aime se bagarrer.
La jeunesse s'aguerrit
Dans les bals, dans la rue.
On sort pour se friter,
Les dames pour se crêper.
On cherche le baston.
C'est une sale distraction,
Peut-être dans les gènes
Une semence de haine.
Me suis jamais battu,
J'ai plutôt prévenu,
Et s'il avait fallu,
Je crois que j'aurais su.
J'aurais trouvé les mots,
En langues ou en argot,
Pour vite désamorcer
La violence illico.
La seule fois où j'ai failli mettre un pain,
C'était en Inde afin de protéger un chien
Qui dans la foule, se faisait mutiler
Par un vicieux qui de son mégot le brûlait.
L'air innocent, lui enfonçant sur le dos.
Pas eu besoin de le frapper, il a froussé
En me voyant, et a vite détalé.
Je suis resté avec le chien à le consoler.
Seconde et dernière fois, dans un bar espagnol,
Un autre taré en pleine picole,
Devait prendre les dames pour de nuisibles chiennes
Les brûlant dans le dos, il attisait sa haine.
De la même manière, un regard a suffi
Pour mettre le type en fuite, vaincu, tout déconfit.
Un regard ou des mots peuvent être plus efficaces
Que le vil pugilat ou tout autre pancrace.