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Machination
La maison de l'Abbé Mouret
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Sous la frondaison
J'y crois
Cent ans
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Mouton
L'usure
262 - La Défonce-Mais'Laf
Sable à Thalie
Épi-tête
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Colva 1974
La larme à l'oreille
Combustion
Comme j'étais
Le cerf-volant
Lutte antidiptérique
Fauteuil à pois
Mon grand-père ébéniste
Obscurantisme
A loilpé
Déclaration d'éphémère
M. le détective
Changement de sexe
Je voudrais être moi
Avant ma pipe
Tout faux
Appâts en fleurs
Correction oculaire
Meunier
Voyagerelle
Ecouter
Albine !
Serge !
Cheminant vers la grand ville,
D'une allure plutôt tranquille,
Traversant les bois, les champs,
J'arrivai à un croisement.
D'ordinaire j'allais tout droit,
Foin des routines pour une fois,
Je tournai pour explorer
Cette voie que je négligeais.
Une haute enceinte en pierre
Munie d'un portail en fer
Sur une bonne lieue s'étendait
On lisait "Abbé Mouret".
Un écriteau proclamait
Que le domaine se vendait.
A première vue, il datait
Au moins du siècle dernier.
Tout aussitôt je pensai
"Personne ne veut l'acheter".
L'opprobe se poursuivant
De nos jours, vraiment navrant.
D'après le roman zolien,
Ce luxuriant végétalien
Depuis des ans attendait,
Mais personne n'en profitait.
Je fonçai chez le notaire.
Mais pour moi, c'était trop cher.
Me rendant assez amer,
J'y pensais des nuits entières.
Ce "Paradou" des mille nuits
Plongé dans ce vil oubli,
Au passé de belles folies,
Méritait d'être chéri.
De ma plus tendre écriture,
Et avec de la peinture,
Je créai un calicot
Qu'à la grille, je mis en haut.
On pouvait y lire "Sans faute ! "
Relisez
"La Faute de l'Abbé Mouret",
cette sublime fiction moraliste d'Albine et de Serge.