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262 - La Défonce-Mais'Laf
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Voyagerelle
Ecouter
Salarié à trente ans,
Je pointais lâchement,
Ou je faisais semblant,
Chaque matin en entrant.
Mais pour arriver là,
A cette boîte tralala,
J'avais un long trajet
Où je devais changer.
D'abord atteindre l'arrêt
Du bus qui m'emmènerait,
Un deux-cent-soixante-deux,
Régulé, on ne peut mieux.
N'étant pas monté au terminus,
Où s'était garni le bus,
Je ne trouvais à l'arrière
Qu'une place debout, mes frères.
Des soeurs, y'en avait pas,
Et je ne sais pas pourquoi.
Mais les trépidations
Avaient l'effet cochon
De soulever sans raison
Mon membre d'opposition.
J'en étais fort éprouvé,
De peur d'être repéré
Et puis d'un autre côté,
A quoi bon donc me plaigner ?
(plaindre ! - beh, c'est pour la rime...)
A la Défonce, arrivé,
Changement pour le bus B.
Dès lors, plus aucun effet,
Même dans un car bondé.
Mais non, c'était bien le bus
Qui me filait ce virus,
Le deux-cent-soixante-deux,
Ce vieux branleur de mes deux.
Serein, je pouvais pointer
Ou plutôt simuler.
Rien que de devoir trimer,
Ça fait bien détriquer.
C'était
en 1978. Prescription de bandaison...
Le titre : Le bus RATP reliant La Défense à Maisons-Laffitte.
Il existe toujours. Cause-t-il encore le mêmes effets ?