Mésanges
Murmures
Machination
La maison de l'Abbé Mouret
Lapin
Visagiste
Pipicaca
Promotions
Astra
Sous la frondaison
J'y crois
Cent ans
Pris la tête
Mouton
L'usure
262 - La Défonce-Mais'Laf
Sable à Thalie
Épi-tête
Ailier de rugby
Colva 1974
La larme à l'oreille
Combustion
Comme j'étais
Le cerf-volant
Lutte antidiptérique
Fauteuil à pois
Mon grand-père ébéniste
Obscurantisme
A loilpé
Déclaration d'éphémère
M. le détective
Changement de sexe
Je voudrais être moi
Avant ma pipe
Tout faux
Appâts en fleurs
Correction oculaire
Meunier
Voyagerelle
Ecouter
La chanson, la chanson va trop vite,
La chanson, la chanson va trop fort.
Meunier grimpant la colline,
Trop lentement trottine
Et péniblement mouline,
Contre le vent patine.
Mais il est bien réveillé,
Bien qu'il soit fatigué.
Ne croyez pas les chansons,
Même la mienne un peu con.
Mais en fait,
Oui, le moulin va trop vite,
Dépassant sa limite.
Ses ailes nécessitent
Une vitesse plus réduite.
Le joli vent qui le freine,
En ruinant son haleine,
Aime redoubler de son souffle,
Qui trop puissant essouffle.
Et quand enfin il parvient
Aux deux pieds du moulin,
Les ailes endiablées
Lui jettent des grains de blé.
Il aboutit en rampant
Et toujours en luttant
Contre les pires rafales,
Finit à l'hopital.
Qui mâtera sa machine ?
Qui livrera la farine ?
Qui le sauvera de la ruine ?
Car le vent s'envenime !
Au fond de son lit coincé,
Il devra ruminer,
Follement imaginer
Que le vent peut tomber.
Conclusion pour cette foi :
On ne peut être à la fois
Et au vent et au moulin,
Pourtant un excellent vin...
Tu picoles, tu picoles bien trop vite,
Tu picoles, tu picoles bien trop fort.
No comment.