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Après ma grande bleue préférée,
La longue rouge tant sillonnée,
La vaste jaune si convoitée,
La sombre noire emprisonnée,
La pure blanche souvent glacée,
La grise Manche à traverser.
Pas de verte, brune ou orange.
Là dedans ce qui me dérange :
Tout est pathétiquement uni...
Par les liens des détroits conquis.
Les mers me sont très monotones
De camaïeux qui m'empoisonnent.
Je rêve d'une mer bariolée,
Zébrée, mouchetée, tachetée, striée,
Rayée, pointillée, bigarrée,
Variée, chamarrée, panachée,
Chinée, marbrée, léopardée,
Barbouillée, piquetée,
Même pourquoi pas jaspée ?
Oh la mer jaspée !
La voilà, celle qui me manquait.
Je m'imagine y nager.
C'est bien sûr là que j'irai.
A la mer jaspée, dans la mer jaspée,
Sur la mer jaspée, sous la mer jaspée...
Je m'enivrerai de bariole,
Occasion de faire le mariole.
Emoustillé de gaudriole,
Je crawlerai la carmagnole.
Redevenant enfin frivole,
Avec l'esprit qui caracole.
Oh, la mer jaspée !!!!