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Mais qu'est-ce qui nous bloque ?
Sans doute l'autocensure.
Le plus dur est d'en produire
A la bonne mesure.
Ou on en a trop, malheur car c'est bien mon cas.
Ou bien pas assez, alors bonjour les dégâts.
Ceux qui n'en ont pas font n'importe quoi.
Ils grandissent souvent dans des familles à tracas.
Et plus de limite sans leur autocensure.
Sans se rendre compte qu'ils causent des blessures.
Pas besoin de drogues, de médicaments,
Pour leur inconscient, ils sont tombés dedans.
Qu'est-ce qui nous débloquerait ?
Une adéquate ouverture.
Le plus dur est d'en tisser
Comme une aventure.
Ceux qui en ont trop se privent de largeur
Dans leurs délavés arcs-en-ciel à valeurs.
Ils peuvent verser dans les pires routines
Et rester bloqués dans leur rigide discipline.
Si je n'avais pas des clopes et du kawa,
Des cônes, du jaja, ou bien du chocolat,
J'aurais bien du mal à me dépasser
Pour écrire mes mots, pour les harmoniser.
Pour audacieusement pouvoir déjanter,
Et pour accoucher de mélodies cabossées,
Pour ne pas rester dans le bien trop sérieux,
Je dois consumer de l'adjuvant à petit feu.
Mais est-ce que je débloque ?
Sûrement plus d'autocensure...
Rythme à neuf temps.