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Sous le cèdre, pas du Liban, mais de l'Himalaya,
Attablés en assemblée, au billot d'acacia,
Discussion interminable sur les disparitions.
Tous les oiseaux, pas des très gros, plutôt des passereaux
S'inquiétaient de leur pauvre sort, famine pour bientôt.
Plus de proies, de moucherons, ni même de papillons.
"Que s'est-il donc passé ?" dit le chardonneret.
"Je crois, c'est les humains", supputa le serin.
"Avec leurs sales vapeurs de derrière leurs tracteurs
Qui détruisent nos insectes. C'est vraiment incorrect".
De là-haut, sur une branche du cèdre de l'Atlas,
Vint un cri, comme une menace, c'était un vieux rapace.
Nous aussi, ces gros tracteurs nous privent des rongeurs.
Plus de rats, pour le petit dèj', plus tard pour le quatre-heures.
Nos enfants crèvent de faim, même plus de ragondins.
Dans nos grimoires, c'est pas notoire de toute notre histoire.
Sous le dernier cèdre, celui-là du Liban, parvint un sifflement
Du vipérin serpent, aussi se lamentant, ne restent que cigales
Qu'on digère très mal, le désastre est mondial.
De tous ces cèdres, émane la sagesse, parfois la révolution.
Tous décidèrent de bouffer les tracteurs,
Pour espérer des jours meilleurs.
No
comment !