Elie-Bobo s'ennuyait ferme sur son gazon,
Elie-Bobo rêvait de nouveaux horizons,
Elie-Bobo se sentait comme dans une prison,
Elie-Bobo trouvait le temps beaucoup trop long.
Elie-Bobo, une longue nuit, eut une idée,
Elie-Bobo une idée qui l'a réveillé,
Elie-Bobo fut soudain métamorphosé,
Elie-Bobo en avait marre d'être volé.
Volé de sa vie, volé de son temps,
Volé de ses nuits, pillé de son argent.
Elie-Bobo ébourriffé tourna en rond,
Elie-Bobo entra donc en méditation,
Elie-Bobo approfondit sa réflexion,
Elie-Bobo prit alors une grande décision.
Elie-Bobo alla ach'ter un gros cahier,
Elie-Bobo, des crayons, de quoi les tailler.
Eli-Bobo prit son manteau, mit ses souliers.
Eli-Bobo sur sa boutique marqua "Fermé".
Armé de sa vie, armé de son temps,
Armé de ses nuits, avec encore un peu d'argent.
Elie-Bobo .... j'ai pas envie de continuer,
Mais j'vous dis la suite, sinon ma chanson est ratée,
Elie-Bobo prit l'addiction des additions,
Il se mit à compter les voleurs, les fripons.
A la fin du compte, il en trouva quarante millions.
C'était :
Elie-Bobo et les quarante millions de voleurs...
J'aurais pu dire quarante milliards, ça aurait fait plus rare,
J'ai dit quarante millions, parce que ça fait plus rond...
No comment.