Ecouter
Je marchais sur le sentier de mon île.
L'île de la Passion.
Insouciant, serein, tranquille, en mon exil.
Vrai comme un gai pinson.
Devant moi volait, gracile, sur mon île,
La dame de ma passion,
Comme c'était doux de l'avoir en mon exil,
Ma folle pâmoison.
Le bonheur n'a pas de limite
Quand il rime avec réussite.
Promenades toujours insolites
Avec mon âme favorite.
L'interminable sentier était facile
Chemin de la passion.
Aucun danger, rien d'hostile pour notre idylle.
Tout n'était que fusion.
Mais un jour nous arrivâmes
A une falaise infâme.
Le sentier se termina.
Lors, la passion s'effrita.
Les chemins, l'île comme l'idylle,
Ont des limites, agonies des passions.
On se trouve soudain comme un fruit flétri, transi,
Un fruit de la passion.
Y'a du vrai dans tout ça...