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Comme j'étais tout habillé,
Tout de noir, enfin foncé,
On m'a pris pour qui vous savez,
Vous savez bien, qui vous savez...
Rien en moi ne peut lui ressembler.
Pourtant, j'ai signé des autographes
Avec mon panache.
Comme j'étais tout habillé ,
Tout de blanc, immaculé,
On m'a pris pour qui vous savez.
Vous savez bien, qui vous savez...
Rien en moi ne peut lui ressembler.
Pourtant, j'ai béni, béni, oui, oui,
Les pauvres d'esprit.
Ah, comme j'étais, comme j'étais.
Vous ne pourriez imaginer
Comme j'étais, comme j'étais.
Mais tout ça, c'est du passé.
Comme j'étais tout habillé,
Tout de rouge, comme embrasé,
On m'a pris pour qui vous savez.
Vous savez bien, qui vous savez...
Rien en moi ne peut lui ressembler.
Pourtant, j'ai tué, occis, massacré.
Le sang a coulé.
Ah, comme j'étais, comme j'étais.
Vous ne pourriez imaginer
Comme j'étais, comme j'étais.
Mais tout ça, c'est du passé.
Comme j'étais tout habillé,
Tout de jaune, vil syndiqué,
On m'a pris pour qui vous craignez
Vous savez bien, qui vous craignez...
Car tout en moi peut lui ressembler.
C'est pourquoi j'ai trahi, dénoncé,
Tous les insurgés.
Ah, comme j'étais, comme j'étais.
Vous ne pourriez imaginer
Comme j'étais, comme j'étais.
Mais tout ça, c'est du passé.
Depuis je suis habillé
De noir et de blanc strié.
Chanson
évoquant le début du vingtième siècle.
Plein d'obscures références d'époque,
Pour qui ne l'a pas connue.