Ecouter
Tapette, claque ou plumeau-poussière...
Sont les trois armes de ma guerre.
Délaissant les méchants rubans autocollants
Qui pendent luisants en tortillant,
Ainsi prolongeant l'agonie des colonies
De ces pauvres mouches tout étourdies
Qui ne viennent plus sur mon nez,
De leurs vols carrés saccadés.
Mais pour les joyeux névroptères,
Mot savant pour "gonfler les nerfs",
Qui volent ou roulent dans leurs quatre ailes,
En vrombissant
Dans ma chambrette de grand enfant,
Comme les punaises puantes,
Trop abondantes
Et trop enivrantes de leur odeur,
J'ai un tout autre arsenal
Pour les noyer dans mon bocal.
Croyez que je n'aime pas tuer,
Ni moustiques ni araignées.
Mais dès lors qu'il y en a trop, Géronimo !
Je n'hésite plus, haro-haro !
Une sucée d'aspirateur libérateur,
Eradicateur, dévastateur...
Mais je respecte les guêpes
Qui ne me prennent jamais la tête.
Je laisse les coccinelles
Qui accomplissent leur rituel,
Qui m'aident en me débarassant
Des pucerons surabondants, très très gourmands.
Je suis de près les papillons
Collés aux murs ou bien au plafond,
Bons compagnons,
Qui dorment dans tous les sens,
Non que ça ait de l'importance.
Mais pour mon malheur,
Je sais que je ne suis qu'un ange
Exterminateur.
A
part les moustiques, je n'ai pas de plaisir à exterminer.
Pour les pucerons, c'est par le biais d'un agent éxécuteur.