Ecouter
Je n'aime plus la ville.
Y vivre serait exil.
Les citadins serviles
Mènent une vie débile.
J'y ai grandi pourtant,
Choyé par mes parents,
Enfant, adolescent,
Etudiant puis trimant.
Un jour, ça m'a suffi.
Alors j'en suis parti,
Sans argent sans travail,
En quête de trouvailles.
La ville a ses attraits
Fort bien organisés.
Pour en bénéficier,
Il faut rester stressé.
On pourrait se demander :
Survivre est-il plus aisé
Soit en la délaissant
Ou bien en y restant ?
Il m'est bien arrivé
Parfois d'y retourner,
Il faut dire obligé.
J'ai été dégoûté.
On vit en noir et blanc
Sur un rythme effrénant,
Dans des miasmes et fumées
Viciés, contaminés.
Incompréhension régnant,
Campagnards, citadins,
Chacun se demandant :
"Comment font-ils enfin ?"
No comment.