Ecouter
La question prend plusieurs formes
Selon à qui l'on s'adresse,
Mais c'est bien toujours la même.
C'est devenu une norme.
Dans tous les recoins du monde,
On la pose dans plusieurs langues.
Faut-il que l'on y réponde,
Ou qu'on la retourne en boomerang ?
C'est la question qui tue !
Voici son contenu :
"Comment-allez-vous ? Alors, ça va ?
En forme ? Oye, cómo va ?"
A l'origine, c'est bien connu,
On s'informait sur la fonction
Maintenant sous-entendue,
Celle d'une bonne défécation.
Comment donc vont vos selles ?
Merci, j'ai du bon sel fin de table
Et du gros sel de Guérande.
La question qui tue
Voici son contenu :
"Comment ça va ?
Ça va ? Ça va ? Ça va ?"
En fait, si on répond oui, c'est souvent un mensonge blanc.
C'est une bonne stratégie, mais la plupart du temps, on ment.
Au contraire, si on répond non, c'est plutôt une vérité
noire.
Le demandeur embarassé ne voudra même pas le savoir.
Ce n'est qu'une formule creuse et vide
En vue d'initier un dialogue,
Mais qui est tellement stupide,
Sans vouloir faire un apologue.
Mais ça vaut bien "quel est ton signe ?"
Où chacun se croit astrologue.
Pour la question qui pue (l'hulle),
Que chacun trouve sa formule,
Sans qu'elle rime forcément avec "ule".
Comme ça, ça va ???
Clin
d'oeil à Carlos Santana, dont les paroles
que j'ai découvertes à cette occasion
sont éhontément machistes.