Ecouter
Je n'aimais pas la fête lorsque j'étais gamin.
On m'envoyait coucher, mais le bruit me gênait.
C'était minuit passé, ils criaient, ils chantaient plutôt
faux.
Comment aurais-je pu faire tranquillement dodo ?
Plus tard, j'aimé la fête jusqu'au petit matin.
Jeté, givré léger, mais vraiment plus très faim.
Mais toujours contrôlé, j'arrivais à ne pas dépasser
Mon point de non-retour où j'aurais dégueulé.
Ensuite, j'ai pu faire la fête en chantant mes refrains,
Et si on m'écoutait, ça me faisait du bien.
J'ai maintenant réussi à me faire la fête dans ma tête,
Rêvant, imaginant sans cesse dans ma quête.
J'aime voir mes amis, et ils m'ont invité.
J'étais vachement heureux chez eux de me pointer.
Mais à minuit passé, ça gueulait, tout le monde givré,
Moi navré, je n'avais plus qu'à me retirer.
Je n'aime plus la fête dans de telles conditions.
Ça file mal à la tête, de voir cette déraison.
Car j'ai pitié de voir mes amis à ce point de délire,
Même s'ils aiment ça, pour chier leurs cacas.