Ecouter
Quand le stress m'emplit de pensées
Qui me tiennent en laisse,
Sans ivresse, en tristesse,
Quand le spleen m'embarque dans la déprime,
Me lamine, me chagrine,
Je sors sur mon balcon
Plutôt que de rester comme un con.
Avec mes jumelles,
J'admire les Cévennes.
Je m'éblouis d'explorer les sommets,
Toutes ces forêts, toutes ces futaies.
Je m'en mets plein les yeux,
Tout de suite, ça va mieux.
Oui, mon esprit raffole
Des collines cévenoles.
Le plein dans les mirettes
Me met dans mon assiette.
Les Cévennes lointaines
Me redonnent de l'haleine.
Quand le silence que pourtant je chéris
Pèche par excès,
En molesse, sans caresse,
Quand ma guitare reste trop longtemps muette,
Que me manquent ses barettes,
Je sors sur mon balcon
Plutôt que de rester comme un con.
Avec ma vieille gratte,
En face des Cévennes,
Me reviennent de très vieilles rengaines.
De la musique vite rapplique
Je m'en mets plein les ouïes.
Tout de suite, je revis.
Car mon esprit raffole
De chansons cévenoles.
Le plein dans les oreilles
Aussitôt me réveille.
Les Cévennes lointaines
Me saluent pour l'aubaine.
Quand la fringale me rappelle
Que j'ai le ventre creux,
Et m'agresse, la bougresse,
Quand mon gésier commence à maugréer,
Me menace et me glace,
Je sors sur mon balcon
Plutôt que de rester comme un con.
Avec mes picodons, en face des monts.
Me rassasiant de fromages fermiers,
Mes préférés, bien affinés,
Je m'en mets plein la lampe,
Alors ma faim décampe.
Ma panse raffole
De tommes cévenoles.
Le plein dans l'estomac
Me refile de la joie,
Les Cévennes lointaines
Agitent leurs antennes.
Pas tout vrai, mais très inspiré.