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GONJO
(Musique et paroles de Jac PETIT-JEAN-BORET)
(Vers 1978 à Houilles)
L'ami Gonjo m'a appelé.
Il souhaiterait me visiter.
Il dit qu'il aurait un machin à montrer.
Un truc qui pourrait très fort arracher.
Aussi dit, aussi fait, tard ou tôt,
Voilà que débarque notre Gonjo.
En tailleur, il s'assied,
Son métier étant artisan limousinier.
De son sac, tout en vrac, tout-à-trac,
Il sort un paquet bien emballé.
L'ami Gonjo a déballé
Son gros paquet
Pour me montrer
Cet envoi postal
Provenant du Népal,
Et dans son brûle-gueule,
Il bourre le tilleul.
Wo wo wo wo, Gonjo
Wo wo wo wo, Gonjo.
Le tilleul n'est pas bête.
Il ne prend pas la tête.
Je t'en prie, arrête.
Wo wo wo wo, Gonjo,
Wo wo wo wo, Gonjo.
C'est bien connu, le tilleul,
Même une seule feuille,
Calme les nerfs,
Eloigne la misère.
Celui-ci, son effet
Est qu'il me fait rigoler,
Et m'esclaffer jusqu'à m'étouffer.
Wo wo wo wa, Ganja
Wo wo wo wa, Ganja.
Ce tilleul en barrettes
Me vire de mes basquettes.
Me rendant un peu bête.
Wo wo wo wa, Ganja
Wo wo wo wa, Ganja.
Tu me prends fort la tête.
T'es pire que la moquette.
Mais que mon rire s'arrête !
Le tilleul n'est pas laid !
Dans un coin de mon neurone,
j'ai retrouvé cette perle qui a quarante cinq ans !