Ecouter
Le marché de la carotte s'effondre, temps de crises !
Comment feront-ils avancer les ânes à l'âme grise ?
Il ne resterait que le bâton qui dégrise !
Jamais devant cette méthode, ils n'hésiteront, pour leurs
cerises.
La carotte se vend six cent soixante six euros le kilo.
Diabolique !
Le bâton reste gratuit en bois de boulot.
Plus pratique !
Si en ruant, les bêtes se regroupaient, à leur guise !
Têtues en bonnes mules, elles déambuleraient. Ça défrise
!
Elles pourraient investir l'Elysée. Quelle prise !
Mais sans promesse de racines à envier, ça balise !
Si les ânes n'étaient pas si bâtés, bâtardise
!
Par malchance, ils le sont, c'est avéré, couardise !
Le bâton et la carotte sont diaboliques, ils aiguisent !
Bien que tous deux, partenaires de l'Eglise, se méprisent !
Nous ne sommes jamais que sots mulets, quelle surprise !
Seule la diabolique carotte nous fait avancer, balourdise !
Mais si jamais l'âne reste attaché même sans carotte,
C'est râpé !
Mais si jamais l'âne reste au taquet même sans bâton,
C'est marron !
Dans mon catalogue, c'est la chanson numéro 666.
Il fallait fêter ça....