Zébu Long était un drôle
De drôle de genre de zouave.
Un zazou zappé, zombé,
Mais finalement bien brave.
Il gagnait toujours au change
Dans nombre de marchés noirs.
Il n'en gagnait pas de gloire,
Passant pour excellente poire.
Zébu Long était un drôle
De drôle de zouave zézéyant.
Son magot s'épanouissait
Avec le fric qu'il gagnait.
Comme bien sûr il le plaçait,
Ses revenus revenaient.
Plus il avait de deniers,
Moins la vie lui était chère.
Moins la vie lui était chère,
Et plus il raccourcissait.
Zébulon était un gay,
Des plus gays de nos pinsons.
Zébu long drôle de zèbre
Devint parrain dans la pègre.
Il perdit de la candeur
Et bien autant de hauteur.
Plus il aimait la bonne chair,
Moins la vie lui était chère.
Zébu long rapetissait
Autant qu'il s'enrichissait.
Il n'était plus un zazou,
Etant devenu filou.
Aux miracles de la cour,
On le nomma Zébu Court.
Quand il traînait à la Bourse,
Il répétait "Z'ai pus cours".
Il répétait "Z'ai pus cours".
Il répétait "Z'ai pus cours".
Zébu court, zébu court, zébu court.
Vraiment
une des plus nulles de mes pontes.
Mes excuses les plus longues et les plus courtes.