Pouf-pouf, pouf-pouf,
Pouf et Noiraud,
Pouf-pouf, pouf-pouf,
C'est moi le chat !
Je suis parfois perché.
Parfois, je suis coupé.
Un chat coupé,
C'est la tranquillité.
Au jeu des quatre coins,
Une chasse que j'aime moins,
Le cinquième, c'est pas moi.
Puisque c'est moi le chat !
Je retire mes billes
Et pour que ça frétille,
J'aime taquiner les quilles,
Un nom qu'on donne aux filles.
Vous tiendrez la chandelle
Au bord de la marelle.
Je ferai une ronde
Avec les filles girondes.
Pour un colin-maillard,
Je n'y vois jamais rien.
Il fait tout noir,
Un noir comme Noiraud,
Pouf-pouf, pouf-pouf,
Pouf et Noiraud,
Pouf-pouf, pouf-pouf,
C'est moi le chat !
J'aime jouer à crache-crache,
Ça hérisse mes moustaches,
Mais à colin-tampon,
C'est bien plus polisson.
Pour sauter à la corde,
Vinaigre qui déborde,
Je m'emmêle les guibolles
Qui font des cabrioles.
Je ne suis pas en larmes,
Je n'aime pas les armes.
Donc ce n'est jamais l'heure
Pour gendarmes et voleurs.
Pouf-pouf, pouf-pouf,
Pouf et Noiraud,
Pouf-pouf, pouf-pouf,
C'est moi le chat !
J'ai fait une autre chanson
Qui évoque saute-mouton.
Donc, je n'en parle pas
Puisque c'est moi le chat...
Que les chattes viennent à moi !
Le chat, c'est bien le roi.
Les chattes sont les reines
De ma p'tite cantilène.
A chat, je les poursuis,
Aussitôt elles crient.
Mais dès que je les touche,
Elles ne sont plus farouches.
Pouf-pouf, pouf-pouf,
Pouf et Noiraud,
Pouf-pouf, pouf-pouf,
C'est moi le chat !
Dans
une autre vie, je serai un chat.
Pouf et Noiraud de Pierre Probst :