Par hasard, j'ai vu mes cheveux.
Ils étaient si mentés,
Que je les ai sablés,
Que je les ai lavés.
Par vouloir, je ne les ai parpaignés
Mais je les ai briqués.
Maintenant qu'ils sont tuilés,
Ils sont bien reluitants.
Je leur ai soufflé du chaux,
J'ai été si rapide, si prompt,
Même pas besoin de Pento,
Ça fait une belle façade au front.
Toit, ture à pelle un troudebal, con.
Avec un fondement profond,
Charpenté au bas du dos.
Tu me prends pour un bardeau.
Il n'aurait pas fallu qu'ils soient trop plâtrés.
Qu'ils soient si mentés
Pour qu'ils m'isolent thermiquement.
Mais avec ce shampoo, j'ai le cou vert. Dur !
Pour bâtir solide ce shampoo,
Il faut être bricolou,
Maçon, coiffeur, un peu tout,
Être bien armé dans le chantier.
Moi un grand agglo décent.
Que je sois coulé si je mens,
Je ne veux de béton sûr
Que si c'est pour être plus "mur".
Mon vieux Bastain, tu es burin.
J'ai ravalé tous tes sandows,
Les ai versés dans ma brouelle.
Les ai douillés de ma druelle.
Par deux fois, j'ai versé deux gouttes hier,
Afin de les coffrer,
Maintenant qu'ils sont dressés,
Suis prêt pour la créme à lierre.
Chansonnier-bätisseur.