Comme toujours à contre-courant,
Ce depuis l'âge de douze ans,
J'ai détesté le concept de famille,
Pour moi synonyme de vraies bisbilles.
Pourtant ma famille était chouette.
Elle ne m'a pas fait d'entourloupettes,
Bien au contraire, j'ai eu beaucoup de chance
D'avoir eu une telle enfance.
Mais quant à en fonder une moi-même,
J'ai tendance à plutôt fuir les problèmes.
J'ai l'âme d'un vrai solitaire,
Ne voulant pas connaître l'enfer sur terre.
Car déjà à deux, c'est difficile.
Alors bien plus est comme une aiguille
Plantée dans ma douce tranquillité.
Et c'est ainsi que j'ai renoncé.
Je n'ai jamais voulu d'enfants.
Bien s'en occuper prend trop de temps,
Et je suis trop jaloux des heures
Qui assurent mon bonheur.
Pourtant, j'ai fréquenté bien des familles,
De loin, de près, méchantes ou gentilles.
Mais pour moi, vraiment pas question
De vouloir en fonder une, à quoi bon ?
Dans les siècles passés, c'était la tradition,
Mais les choses ont changé, compliquant la question.
Pour moi la famille est structure dépassée
Même si malgré les risques, les gens veulent engendrer.
Conscient que ce ne sont que vétilles,
Je persiste, je veux rester tranquille.
Que chacun pense ce qu'il veut des familles.
Donc peu concerné, je retire mes billes.
Je ne suis pas un gorille
Je veux rester sans famille.
Pas de référence donc à Hector Malot.