Après la moële épinière,
C'était le coin des misères.
Véritable broussaillère.
Que je devais clairsemer
Il me fallait désherber
Et ne pas me méninger.
De ma grande débroussailleuse
Très psychodigitaleuse
Qui déniche bien les poncifs,
J'ai éclairci les massifs
De folles pensées sauvages,
Qui méritaient l'abattage.
Je ne me suis pas endormi
Sur mes lauriers trop fournis
Et j'ai bien sûr dégarni
Les envahissants soucis.
Pour tant de belles de jour,
Autant de belles de nuit.
Pour délier mon cervelet
Au delà, mes ancolies.
Gardant oseille et radis
Pas la peine que je vous menthe.
Désherber le ciboulet
Excellent pour le thym frais.
Caché derrière mon grand charme,
Il y avait un beau narcisse
Que j'ai épargné des armes,
Pour que tout de même il agisse.
J'ai occis les orchidées
Noires, car elle me polluaient.
Mais il fallait que j'arrête
Après avoir envoyé
Les blettes bêtes aux oubliettes.
Mon cerveau bien jardiné.
Et
je n'ai pas pris de rateau !.