Je ne vous parlerai pas
De la toute petite graine de Brétécher,
Mais d'une meilleure aubaine
Qui m'est à moi arrivée.
J'étais en train de désherber,
Absorbé par ce qu'il fallait préserver.
Mais j'arrachais prestement
Les herbes folles en chantant.
Quand je revins au logis,
Après avoir dégarni les herbes flétries
Sous la douche, une scorie
Agrippée à un poil me surprit.
Je regardai très sceptique
Si ce n'était pas par hasard une tique.
Mais non c'était une graine
Qui voyageait sur mon aine.
Je l'ai mise de côté
Et plus tard je m'y suis intéressé.
C'est là que me vint l'idée
Dans un pot de la semer.
Je l'ai bichonnée.
Je l'ai irriguée.
Je l'ai observée,
Tout l'hiver entier.
Mais rien ne venait
Jusqu'au mois de mai.
Une frêle pousse venait
Là où j'y avais semé
La petite graine
C'est là ma superbe aubaine
Ayant une folle dégaine.
Vous êtes curieux de la suite ?
Alors vite, je vous invite.
C'est une chanson en série,
Pas une chanson de saillie.
La
suite ? Ou les suites ? A suivre...
Quand il y en aura, je mettrai un lien ici.