La vie se cache dans chaque recoin de l'univers,
Nous sommes loin d'en avoir découvert
Toutes ces formes rien que sur terre
Ou dans les très profondes mers.
Je me plais à imaginer des vies cachées
Dans d'innocentes entités encore ignorées.
Rassurez-vous, je ne suis pas un animiste,
Juste un doux rêveur comme vous, et des plus simplistes.
Lorsque je vois éclore des nuages
Qui se congratulent au passage
Avant d'aller décéder au loin
Dans des tourbillons d'air assassins,
Ils ont un début et une fin fugitive.
Peut-on en déduire qu'ils vivent ?
On dirait qu'ils paissent comme des troupeaux,
Auraient-ils donc un berger là-haut ?
Se tailleraient-ils une bavette ?
Auraient-ils des amourettes ?
Arbres et coraux se content-ils fleurette ?
Pierres, ruisseaux se posent-ils des devinettes ?
Quand je regarde les étoiles,
Leur vie est plus lente que la nôtre.
Leur éloignement est voisinage
A leur échelle astronomique du fonds des âges.
A être des milliards de milliards
De naines, de géantes ou de trous noirs,
N'auraient-elles pas, pendant ces millénaires,
Elaboré un jargon et un vocabulaire ?
Le soleil produit souvent des tempêtes
Des taches et des ondes à tue-tête.
Peut-être sont-ce des messages
Qu'il envoie à son entourage ?
Tous ces rayons qui traversent l'infini
Sont peut-être des conversations
Entre toutes ces stars, ces galaxies,
Nées de mon imagination.
"Objets
inanimés, avez-vous donc une âme
Qui s'attache à notre âme et nous force d'aimer ?"
Le soleil discuterait avec ses voisines ?
Il est pourtant loin d'être inanimé...