Les dunes derrière, les vagues devant,
En haut le soleil, sur ma peau le vent,
Juillet sur la plage se pose en brûlant.
Sombrero de paille, jupes, cheveux au vent,
Cette silhouette approche en dansant,
Près de moi s'arrête et tombe en riant,
Dans ses bras m'enserre, m'embrasse tendrement,
Me tend une pêche, me parle en allemand,
Ôte ses habits, vers la mer descend.
Elle entre dans l'eau, vers moi se retourne,
Son regard m'invite, mais je reste coi,
Lui rends son sourire et je la regarde.
Mmm mmm mmm mmm. Ouh.
Son corps disparaît dans le scintillement.
Enfin je la rejoins et nous nageons très loin.
Aah, Hannelore, tu n'étais pas alors qu'un souvenir.
Aah, Hannelore, bien sûr l'hiver te verra revenir.
L'automne et le printemps te séparent de moi,
Me laissent à mon tourment.
Tout le jour, j'attends.
Hannelore, c'est toi que j'attends,
Impatiemment et patiemment pourtant,
En tous les cas passionnément, passionnellement.
Et la nuit, la lune m'appelle.
Elle me demande où est passée ma belle.
Le brouillard derrière, les flaques devant,
Dehors la tempête, on est mieux dedans.
Janvier en colère s'abat en soufflant.
Bonnet sur la tête, écharpes et gants,
Cette silhouette se chauffe en courant.
Dans le froid de l'air, m'atrappe en riant,
Dans ses bras m'enserre, m'embrasse tendrement.
Me dit à l'oreille "Je t'aime" en allemand.
Ôte son manteau, près du feu m'attend,
Tisonne les cendres, vers moi se retourne,
Son regard m'invite, mais je reste coi,
Lui rends son sourire et je la regarde.
Mmm mmm mmm mmm. Ouh.
Parmi les reflets de l'âtre rougeoyant.
Enfin je la rejoins et nous brûlons sans fin.
Aah, Hannelore, non tu n'es pas encore un souvenir.
Aah, Hannelore, je sais que mars te verra repartir.
L'automne et le printemps te séparent de moi,
Me laissent à mon tourment.
Tout le jour, j'attends.
Hannelore, c'est toi que j'attends,
Impatiemment et patiemment pourtant,
En tous les cas passionnément, passionnellement.
Et la nuit, la lune m'appelle.
Elle me demande où est passée ma belle.
Ma belle.
Chanson pour Hannelore.