Paroles de la chanson "La grande course" par Jac PETIT-JEAN-BORET
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LA GRANDE COURSE
(Paroles et musique : Jac PETIT-JEAN-BORET)
(Le mardi 22 mai 2018 à 13h52, à Barjac)
Grande fête dans les champs,
Pour la fin du printemps.
Grande course organisée.
Des gagnants, des derniers.
Tous les êtres vivants
Y sont bien sûr (con)viés.
Des fourmis aux virus,
Des chameaux aux cactus.
Les troupeaux, les manades,
Les hordes et les croisades,
Déferlent aussitôt,
Se calent sous calicots.
Y'a super attention,
Et même hyper tension.
Quand la course commence,
Les foules sont en transe !
Les paris vont bon train,
Les billets changent de mains.
Les radios, les télés
Couvrent l'actualité.
Plus de mille cons courant,
Volant, se bousculant,
Y'en a déjà qui tombent,
Une vraie hécatombe.
Parmi les favoris,
Pour gagner le grand prix,
Colombe pour la paix,
Faucon vole pour les vrais.
Les voilà tous en trombe,
Ils mènent tous bon train.
Faucon et puis colombe
Sont en tête, c'est certain.
Au comble, l'atmosphère,
Les bravos dégénèrent.
La paix va t-elle gagner ?
La guerre peut remonter.
Voici le dernier tour,
Et c'est la fin du jour.
Les spectateurs crevés
Autant que les coursiers.
La colombe se hâte
Le faucon contre-attaque.
Mais bientôt imprévu,
Brutal, inattendu :
Un dernier con courant
Arrive en dévalant.
Il remonte la course
Et fait frémir les bourses.
Il rattrape le temps,
Il file en galopant.
Il s'appelle Zumin,
Il n'est pas vraiment fin.
Il chope la palombe
Fonce vers le but en trombe.
Il lui faut se magner,
S'il veut vraiment gagner.
Et c'est la qu'il se trompe.
C'est la guerre qui triomphe...
Zumin a tout perdu.
Il ne le r'fera plus !
L'histoire de la morale
C'est qu'la vie est ainsi,
Amorale, immorale
Mort est soeur de la vie.
Un peu trop haut pour mes vieux jours, la voix, à la fin.