Pour me guérir du stress de la vie,
Un bon bol d'insouciance me guérit.
Pour oublier tous mes faux tracas,
Du j'm'enfoutisme plein l'estomac.
Un bon bol également d'air pur,
On connaît l'expression ça c'est sûr.
On n'en a pas toujours sous la main,
Ni dans le poumon, ça, c'est certain.
Un bon bol, de court-bouillon clair
Avec carottes, poireaux, pommes de terre,
Sans oublier quelques gras oignons,
Ou mieux de l'échalotte hors de saison.
Un bon bol de café le matin,
Quand le pied traîne encore sur le chemin,
Avec du lait, du beurre et des tartines,
Ou une chopine et des tripes divines.
Un bon bol de gaîté entre amis,
Pour partager les gris soucis,
Une bonne rasade de musique adéquate,
Pour tous nous engoncer dans la ouate.
Un bon bol de pluie en plein été,
Quand tout est sec, jaune et désséché,
Un bon grand bol d'orages pluvieux
Et tout le monde se sentira mieux.
Un bon bol de flammes dans l'âtre,
On ne peut pas demeurer acariâtre,
Des lueurs dansantes dans les mirettes
Remplissent de suite de bonheur dans la tête.
Un bon bol de paix sur la Terre,
Serait bienv'nu et même nécessaire.
Une prise de conscience à l'unisson,
Des bons sentiments à tous les éch'lons.
Un bon bol bien alimentaire
Suffisant et nécessaire
Qui chemine lentement
Dans le ventre au cours du temps.
Un bon bol d'eau florinée
Quand notre foie est ma foi fatigué
Un bon bol d'or ou un bol d'argent
A défaut d'vingt quatre-heures du Mans.
Un bon bol héros, qui va crescendo
Quand on s'est réveillé trop tôt.
Ça ravit, ça ravelle ça réveille.
Ah vraiment, ça fait des merveilles.
Oui, on pourrait dire qu'on aurait du..... heu, de la chance, hon ?
No comment !