Je chante pour les dames, oui pour leurs deux seins balles.
Leur joue la mandoline, je suis un des crotales.
Je n'ai que mon orgueil de vieux barbare inique.
Je prends ma vieille guimbarde pour aller jouer les bardes.
Je passe par les coteaux, je bois des piccolos.
Je plonge sans tuba, à Vichy Célesta.
J'ai demandé à Jo qu'il vienne m'accompagner,
Que je me sente un peu instrumentalisé.
Et même au bal à Jo, qu'il soit soit froid soit chaud.
Il mène le bal à fond, il a rythme en l'appeau.
Il bande Jo, aux lampions, même il bande au néon.
Mais il était à l'ombre, il était au violon.
Donc je me suis dit "flûte", j'ai demandé à
Laure,
Laure a conclave sein, elle a le luth inné
Elles prend les castagnettes, et même le flageolet,
Mais avec son beau cor, lascive et musicale,
Elle joue de ta trompette, elle rase ton épi net,
J'ai dit "douc'ment les basses" et c'était clair et net.
J'avais tant besoin d'aide, donc j'ai prié l'aède.
L'aède ne sait pas lyre, ni les raies partitions.
L'aède s'appelle Elie, et c'est un Elie con.
Je n'veux pas de sous-fifre, je veux des diapasons,
Il buglait comme une caisse, il a tant bourriné.
Il faut dire que sa caisse est assez claire au nez.
Je tire sur la corde, sans la faire péter.
Je ne suis pas au bar, ni même baryton.
Plus personne ne me viole, je n'ai plus mon tromblon,
Personne ne me harponne, ne sonne mon carillon.
C'est pour vous dire enfin, cultivez bien vos muses,
(et les musettes)
Débarassez l'ancien, jetez la cornemuse :
(bi niou !)
Que d'instruments, je ne les ai pas tous utilsés.