MACHINE
(Paroles et musique : Jac PETIT-JEAN-BORET)
(Le samedi 25 mai 2019 à 16h32 à Barjac)
Un jour, Maître Machin a changé nos destins
En inventant la première machine,
La première intervention non-divine
Et la machine a démarré, elle ne s'est plus arrêtée.
Car Machin une peu trop benêt,
N 'avait même pas prévu d'arrêt.
Et elle tourne toujours, elle tourne et fait des tours.
Oui elle ronfle toujours, et elle nous joue des tours.
Elle s'est tellement compliquée que plus personne ne savait
Comment faire pour paralyser cette mélasse qui nous ensuquait.
Un jour, la machine a parlé, ne s'est plus arrêtée,
Elle a écrit, publié son manuel
Pour nous expliquer comment être avec elle,
Des règles d'or très privatives qui ne tolérent aucune
dérive.
Comment préverser ses bons droits et bien nous asservir ma foi.
Et elle commande toujours, pour nous ça tourne court
On n'a droit qu'à l'amour, et ça nous joue des tours.
Un jour, la machine a reigné, sans qu'on lui ait demandé,
Dans sa marche forcée, elle a confisqué nos libertés.
Elle reigne sans partage, c'est un odieux chantage,
Nous sommes en esclavage, le pire des naufrages,
Elle punit sans détour ceux qui la prennent de court.
(Le travail forcené est un grand pensum,
La machine a asservi tous les hommes.)
Et elle sévit toujours, elle mange tous nos beaux jours.
Ça nous pourrit l'amour, nous sommes pris dans ses tours.
Esclavation
et aliénage.