Je prends comme adjuvant,
Une recette d'adjudant (si, si!)
Pastis pour mon raisin
Qui trempe pour mes coupe-faim.
Un p'tit armagnac pour digérer,
Un petit cognac s'il n'y en a plus dans l'buffet,
La suze a son petit côté câlin,
Ou la gentiane du grand-père du beau-frère de Ghislain.
Je ne prends plus d'café,
Il m'est déconseillé,
Par le Docteur Martin,
Et par mes tantes et mon cousin.
Je ne bourre plus ma pipe,
Depuis ma dernière grippe,
Les odeurs de mon foin
Me donnent le rhume en juin.
Je perds du haricot, je perds du poids,
Mais pas encore assez, le pèse-personne en fait foi.
Continuez, disent les médecins,
Continuez, vous êtes vraiment sur le bon chemin.
Je jure que jusqu'à ma fin,
J'prendrai mon réveille-matin,
Qui soigne à chaque instant
Mon mal, mon précieux médicament.
Et dans médic, y'a amant...
Mais j'aime aussi la pêche à l'alevin... Ah, le vin !...
Vraiment n'importe quoi, je me demande où je vais chercher tout ça !