La caisse est pleine,
Il faut que j'aille
Jusqu'au cimetière des bières.
Elles se déversent,
Elles se renversent
En un reli quat de bière.
Il s'en dégage
Un fin bouquet
De cadavres de bières.
Elles se trémoussent
Les vieilles mousses
De vrais faux cols de bière.
Pas très discret
Sur le chemin
Du cimetière des bières.
Enfin j'arrive
A la dérive
Au cimetière des bières.
Serait-ce en vain ?
Car il est plein,
Le vert cimetière des bières.
Mais par derrière,
Ça peut se faire,
Quelques places pour mes bières.
Mais au secours,
C'est plein de guêpes
Au cimetière des bières.
Y'a du soda,
Y'a du cola,
Au cimetière des bières.
Elles aiment ça,
Défendent leurs droits,
Au vert cimetière des bières.
Elles m'ont piqué,
Je suis tout gonflé
Par les piqûres de guêpes.
Demain, je bois de l'eau
A même le seau,
Plus jamais question de bière.
Sinon j'ai peur
Qu'arrive mon heure
Pour le cimetière des buveurs de bière.
C'est une chanson presque vécue à St Jean-de-M.
Sauf que je ne crain absolument pas les guêpes...
Sauf encore une fois quand on s'approche de leur home.
Je me suis rarement fait piquer, mais pas de cloques,
pas d'enflure, au bout d'une heure, pas de traces.
Par contre, les moustiques et les phlébotomes, aie, aie, aie !