Un beau jour, je mourirai de quelque chose comme du dépit,
Un beau jour, je créverai de l'agonie de la démocracie,
Un beau jour, je clamecerai de quelque chose comme leur connerie,
Un beau jour, je calancherai tout seul et sans amis.
Un beau jour, je canerai, de quelque chose comme du vomi,
Un beau jour, je claquerai des doigts, des dents, anéanti.
Un beau jour, je décèderai, sans avoir eu de carte de parti,
Un beau jour, je disparaîtrai, enfin rayé du grand gâchis.
Un beau jour, je m'éteindrai, sans avoir eu le sens de la patrie,
Un beau jour, j'exhalerai du CO2 français vraiment pourri,
Un beau jour, j'expirerai, William aura certainement compris,
Un beau jour, je passerai, dans le pays du bel oubli,
(Ô, le bel oubli !)
Un beau jour, je périrai, oui terminé pour de bon le sursis,
Un beau jour, je succomberai, rétréci, pâli, édenté,
blanchi,
Un beau jour, je trépasserai, trépané, ponté,
eunuque et ranci,
Un beau jour, je m'en irai. Pensez à moi, vous mes amis.
Un beau jour, ou peut être une nuit...
Retour vers le futur.