Lorsqu'on se met à table et qu'on s'apprête à déguster
Les petits plats qu'une amie vous a finement mijotés,
Lorsqu'on lève la fourchette garnie vers le palais,
Et qu'on avale ces délices après avoir mastiqué,
Ça fait du bien à la carcasse, par là.
Ça fait du bien à ce qu'on dit ici,
Ça fait du bien par où ça passe par là.
Ça fait du bien à ce conduit, ici.
Lorsqu' une main experte et gentiment intentionnée
Vous verse un Sauvignon-Cabernet ou un Chardonnay,
Lorsqu'on lève le verre et qu'on se met à siroter,
Et que la langue a claqué et consent à avaler,
Ça fait du bien à la carcasse, par là.
Ça fait du bien à ce qu'on dit ici,
Ça fait du bien par où ça passe par là.
Ça fait du bien à ce conduit, ici.
Lorsqu'on s'est bien abreuvé et qu'on se sent rassasié,
Quand le trop plein acquis se permet de nous signaler
Qu'il faudrait faire un peu de place pour pouvoir continuer,
Lorsqu'on quitte la tablée pour faire un tour dans les vécés,
Ça fait du bien à la carcasse, par là.
Ça fait du bien à ce qu'on dit ici,
Ça fait du bien par où ça passe par là.
Ça fait du bien à ce conduit, ici.
Ça fait du bien à la carcasse, par là.
Ça fait du bien à ce qu'on dit ici,
Ça fait du bien par où ça passe par là.
Ça fait du bien à ce conduit, ici.
Lorsqu'après tant de plaisirs, on laisse la salle à manger
Pour se rejoindre tendrement dans la chambre à coucher,
Quand après avoir bien bécoté et préliminé,
On s'encastre en un rythme lent puis bientôt effréné.
Ça fait du bien à la carcasse, par là.
Ça fait du bien à ce qu'on dit ici,
Ça fait du bien par où ça passe par là.
Ça fait du bien à ce conduit, ici.
Lorsque l'amour enfin vous intime de parachever
Ce dialogue des corps unis en douce éternité,
Quand la conclusion s'impose et surgit comme à regret,
Lorsque l'émoi en toi et moi nous prend à basculer,
Ça fait du bien à la carcasse, par là.
Ça fait du bien à ce qu'on dit ici,
Ça fait du bien par où ça passe par là.
Ça fait du bien à ce conduit, ici.
Il ne fallait plus le taire. Maintenant, c'est dit !