Une, deux, trois ! C'est le titre de la chanson.
Je ne sais compter que jusqu'à trois, trois, le nombre ludique.
Une, deux trois et ça s'arrête là, c'est bien assez pour
moi.
Pour bâtir le mur de mes mots,
Un pont sur ta rivière,
J'ai posé ma première pierre,
Vite emportée par le flot.
Je t'ai alors tendu la deuxième,
Mais elle est tombée à l'eau.
La troisième fut un petit gravier,
Collé à ton soulier.
Il t'a suivi, séduit, conduit, jusqu' ici.
Pour fleurir l'amour de mes mots,
Glycine en ta crinière,
J'ai lancé ma première liane,
Mais elle est tombée de haut,
Je t'ai alors tendu la deuxième,
Un peu comme un lasso,
La troisième comme une caresse,
S'enroula aussitôt.
Elle a grimpé comme une treille, quelle merveille.
Je ne sais compter que jusqu'à trois, trois, le nombre magique,
Une, deux trois et ça va comme ça, c'est bien assez pour
moi.
Pour signer la mort de nos maux,
La fin de nos misères,
J'ai jeté ma première vie
Dans le puits de l'oubli.
Je t'ai alors tendu la deuxième,
Elle était trop bohème,
Mais la troisième sera utopie,
Elle commence ici,
Nul ne sait où elle finira, prenons-la.
Je ne sais compter que jusqu'à trois, trois, le nombre angélique.
Après trois, je ne connais pas, c'est bien assez pour moi.
Faut-il trois pierres, faut-il trois lianes,
Faut-il trois vies, pour qu'une femme,
Et pour qu'un homme soient enfin réunis ?
Je n'en sais rien, car je ne sais compter que jusqu'à trois.
Une, deux, trois.
Les
paroles ont été changées une bonne dizaine de fois.
Je n'étais pas satisfait et je ne le suis pas encore totalement.
Mais le concept de base reste "une, deux, trois," comme avant de
sauter.
On peut aussi prendre la chose, surtout dans ces trois couplets,
de la manière suivante : premier essai pas génial, le second
pas mieux,
au troisième, on devrait avoir appris suffisamment pour réussir.