Paroles de la chanson "Les bancs de Georges" par Jac PETIT-JEAN-BORET
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LES BANCS DE GEORGES
(Paroles et musique : Jac PETIT-JEAN-BORET)
(Le vendredi 10 août 2012 à 17h54, à St Jean-de-M)
Les bancs de Georges en son temps, peuplés d'amoureux,
D'oisifs, de familles, de bourgeois, de cul-terreux,
De jeunes, de moins jeunes et surtout de petits vieux,
Venus là tous ensemble pour passer le temps,
Ne sont plus usés que par des pigeons bruyants,
Remplaçant la parlotte par des roucoulements.
Les bancs de Georges en ferraille, en pierre ou en bois,
De facture rustique ou bien de type citadin,
Dans nos villages ou même en nos centres urbains,
Dans les parcs, les squares, sur les places et les chemins,
Ne servent plus, ne sont même plus jamais repeints,
Nous laissant au coeur comme un relent de chagrin.
Les bancs de Georges délaissés, même plus honorés,
Remplacés depuis par le canapé-télé,
Ont soudain retrouvé vie et utilité,
Ils se repeuplent aujourd'hui après tant d'années,
On y vient chacun pour soi pour téléphoner,
Parce que de là, ça passe mieux que du canapé.
Je suis très admiratif de Georges Brassens, évidemment,
et je l'ai souvent chanté, mais je ne connais vraiment par coeur
qu'une seule de ses oeuvres : "Les bancs publics".
En lui rendant hommage, c'est en référence à cette chanson
que j'ai écrit ceci.
C'est de ma fenêtre de St Jean-de-M. que j'ai eu l'idée de la
chute en voyant tous les gens sortir de chez eux pour venir
téléphoner avec leurs portables sur le banc public en face
de la Tour de l'Horloge.
Encore une chanson qui peut s'éxécuter facilement
à la guitare acoustique.