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Textes de Jac PETIT-JEAN-BORET

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Mes opinions par Jac PETIT-JEAN-BORET

MES ZOPINIONS

 

Mes z(o)opinions ne sont pas sur rue, sauf sur la "Zavenue du Grand Rocher" de mon site.

Elles ne sont que des zopinions, pas plus, pas moins. Ce ne sont que les miennes. J'ai déjà moultement zopinioné dans mes chansons, mais il y a encore des restes non-chansonnisables.
Je vais donc les émettre bravement dans ces pages, d'une part en sachant que ça en dépistera certains, que ça en réjouira d'autres, et c'est ceux-là en qui j'espère, naïf et candide.

J'espère de tout coeur, au moins de tout neurone, que l'écho de mes zopinions sonnera dans vos coeurs ou tout au moins dans vos méninges. Je m'aperçois de jour en jour, damné en années, que le monde d'aujourd'hui me dépasse, me laisse en arrière et j'en suis encore étonné, bien que l'avenir de l'humanité soit à mon avis complètement dévoyé et irréversible. Je le vois même par rapport à mes amis très chers qui eux semblent s'en accomoder si facilement. Ils ont tous une vie sociale, un téléphone portable, un passe sanitaire et des occupations dites "normales" comme de mordre à pleines dents dans la "cul-ture" zooficielle.

Moi, je m'enferme dans ma tour d'ivoire un peu ébréchée, résiste à une bonne quantité de "progrès" universellement officialisés, même si j'en accepte d'autres comme l'ordinateur qui n'est pas pour moi un moyen de communication mais une source d'apprentissage et un outil de création bien commode. Je trouve peu de gens comme moi, et je ne fais d'ailleurs aucune démarche pour en connaître. J'ai sans aucun doute fort tort, Zozor.

"Zozor, toujours à Mogador, avec Zozor pas d'efforts, Zozor c'est le réconfort !" *

Je me souviens que plus jeune, lorsque je gagnais pitoyablement mais joyeusement ma survie en chantant à Formentera, j'avais rencontré un couple français qui ne connaissait pas Renaud, dont je venais de chanter une merveilleuse chanson. Il m'expliquaient qu'ils n'avaient plus ni télé ni radio et s'en portaient très bien. Ça m'avait interpellé. Ils avaient la quarantaine, et il m'a fallu bien plus longtemps pour en arriver à leur stade.
Mais ça y est à présent. La télé, c'est bien révolu depuis longtemps, mais j'aimais encore la radio. Depuis, j'ai banni cette ancienne amie également, ils "parlent trop, du soir au matin, les mêmes mots, les mêmes refrains" (Schmoll) et ne lisant pas les journaux non plus, je ne suis informé que par les amis précités qui font office de bons pourvoyeurs de news fraîches. Et j'ose encore en tirer des zopinions !

Mes zopinionettes de zopérette sont donc complètement partiales (je le sais, c'est normal), absolument décalées, désespérément à contre-courant, vivement à contre-mourant.

* Zozor était le soir machiniste au Théatre Mogador, à Paris, à la Trinité, et dans la journée, chauffeur de la RATP. Les mots cités (ci-dessus) meublaient sa conversation. Il plaçait des "fusils" un peu partout dans les coulisses. Ainsi appelait-il ses balais. Il n'en foutait pas une et quand il apercevait un chef, il prenait le "fusil" le plus proche. Avec Zozor, pas d'efforts.

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