MES GRANDES DÉCOUVERTES


CHIMIE MÉNAGÈRE :
(Le percarbonate de sodium)

(Le mardi 4 mars 2025 à 20h40, à Barjac)

 

Nous faisons tous de grandes découvertes. Tôt ou tard. Celle dont je voudrais vous entretenir (notez bien : "Entre tenir", merveilleuse absurdité de ma chère langue française) n'est qu'un vulgaire assemblage de toutes petites billes blanches au pouvoir magique. Nous entrons dans le labo "Ménager".
Suivons dans le réfectoire "Chimie" sans toutefois détailler scientifiquement le principe, d'ailleurs j'en serais fort incapable.
Bon, nommons le héros de cette page, le "percarbonate de soude". Celles et ceux qui connaissent, donc pratiquent, bravo et tentez une autre page.

Les autres, laissez-vous convaincre par cette anodine réalité, le percarbonate de soude (en gros, un bicarbonate plus puissant) blanchit tout.
On en trouve dans les grandes surfaces, c'est pas cher, et ça s"appelle parfois "Poudre blanchissante" en paquet rose chez "Essential", sous-marque d'une grande chaîne de surfaces variées. 2.78 zeuros le paquet, alors qu'on m'en donnait moins (mais dans un beau cylindre) pour presque dix zeuros chez une chaîne verte. Vous laissez pas avoir !
Est-ce que ça blanchit vraiment tout ? Je n'ai pas vérifié, sauf au moins ceci :

Les draps, nappes et autres nippes tachés qu'on ne pouvait plus ravoir, retrouvent l'éclat, comme aurait dit Zappy Max. Pas de la pub, simplement un essai concluant.
Un peu de perco dans le corps du malade, et hop dans le tambour. A 60°, c'est plus long, mais c'est plus bon.

La cuvette des chiottes, dont l'eau très calcaire (comme partout) laisse du tartre par les orifices prévus à l'effet hydratant contre notre mélange qu'on doit évacuer par les souterraines canalisations, on ne le voit pas forcément du dessus, mais en se penchant, traînées bistrées sur la faïence. Un peu de percarbonate, de l'eau (chaude, plus rapide), quelques coups de brosse quand même, ça aide ! Nickel !

Pour les bouilloires électriques, rien de plus facile : un peu d'eau et de poudre de perlimpinpin, faire bouillir puis mettre la bouilloire à l'évier car le mélange moussant peut déborder. Mais au moins, plus tard, le café ou le thé n'ont pas goût de vinaigre blanc.

Ma troisième dentition, confectionnée par un très cher ami prothésiste et néanmoins un artiste, se brunit à la fumée du tabac que je m'obstine à inhaler.
Dans un bol, les prothèses, un peu de notre poudre de perlimpimpin, de l'eau chaude, un petit quart d'heure, on revient, on regarde, on note déjà un excellent détartrage, il y a encore quelques zonettes pas éclatantes, pas grave, un coup de brosse à dents et ça baigne. En tout, vingt minutes avec les préparatifs. Bien sûr il faut bien rincer avant de se remettre en bouche, mais on a économisé un piètre détartrage chez le dentiste.

Percarbonate de sodium, forever !

Ça paraît anodin, mais je trouve important de vous en faire part.
Ça a un peu changé ma vie...

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