Nous faisons tous de grandes découvertes.
Tôt ou tard. Celle dont je voudrais vous entretenir (notez bien
: "Entre tenir", merveilleuse absurdité de ma chère
langue française) n'est qu'un vulgaire assemblage de toutes petites
billes blanches au pouvoir magique. Nous entrons dans le labo "Ménager".
Suivons dans le réfectoire "Chimie" sans toutefois détailler
scientifiquement le principe, d'ailleurs j'en serais fort incapable.
Bon, nommons le héros de cette page, le "percarbonate de
soude". Celles et ceux qui connaissent, donc pratiquent, bravo
et tentez une autre page.
Les autres, laissez-vous convaincre par cette
anodine réalité, le percarbonate de soude (en gros, un bicarbonate
plus puissant) blanchit tout.
On en trouve dans les grandes surfaces, c'est pas cher, et ça s"appelle
parfois "Poudre blanchissante" en paquet rose chez "Essential",
sous-marque d'une grande chaîne de surfaces variées. 2.78
zeuros le paquet, alors qu'on m'en donnait moins (mais dans un beau cylindre)
pour presque dix zeuros chez une chaîne verte. Vous laissez pas
avoir !
Est-ce que ça blanchit vraiment tout ? Je n'ai pas vérifié,
sauf au moins ceci :
Les draps, nappes et autres nippes tachés
qu'on ne pouvait plus ravoir, retrouvent l'éclat, comme aurait
dit Zappy Max. Pas de la pub, simplement un essai concluant.
Un peu de perco dans le corps du malade, et hop dans le tambour.
A 60°, c'est plus long, mais c'est plus bon.
La cuvette des chiottes, dont l'eau très
calcaire (comme partout) laisse du tartre par les orifices prévus
à l'effet hydratant contre notre mélange qu'on doit évacuer
par les souterraines canalisations, on ne le voit pas forcément
du dessus, mais en se penchant, traînées bistrées
sur la faïence. Un peu de percarbonate, de l'eau (chaude, plus rapide),
quelques coups de brosse quand même, ça aide ! Nickel !
Pour les bouilloires électriques, rien de plus facile : un peu d'eau et de poudre de perlimpinpin, faire bouillir puis mettre la bouilloire à l'évier car le mélange moussant peut déborder. Mais au moins, plus tard, le café ou le thé n'ont pas goût de vinaigre blanc.
Ma troisième dentition, confectionnée
par un très cher ami prothésiste et néanmoins un
artiste, se brunit à la fumée du tabac que je m'obstine
à inhaler.
Dans un bol, les prothèses, un peu de notre poudre de perlimpimpin,
de l'eau chaude, un petit quart d'heure, on revient, on regarde, on note
déjà un excellent détartrage, il y a encore quelques
zonettes pas éclatantes, pas grave, un coup de brosse à
dents et ça baigne. En tout, vingt minutes avec les préparatifs.
Bien sûr il faut bien rincer avant de se remettre en bouche, mais
on a économisé un piètre détartrage chez le
dentiste.
Percarbonate de sodium, forever !
Ça paraît anodin, mais je trouve
important de vous en faire part.
Ça a un peu changé ma vie...