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MON OEIL

(Paroles et musique de Jac PETIT-JEAN-BORET)
(Date inconnue vers 2017-2018, à Barjac.
Finalisé le lundi 14 décembre 2020 à 18h05)

Mon oeil, pupille de la nation,
Mon oeil, prunelle de la passion.
Mon oeil n'est point aveugle, il n'a rien d'un cyclone.
Il n'est pas dans le bouillon, de boeuf il est tout rond.
Il est bon comme mon pied, s'il n'est pas estropié.
Quand la fatigue l'épuise, il est chargé de valises.

Il fabrique des larmes lorsque tonnent les armes.
Nerf optique de la guerre en tous coins de la terre.
Quand tout ça est si louche, je vois mon nez, ma bouche.
Il n'est pas mauvais oeil, ses cils ne sont pas sourds.
(C'est cité du dico...)

Ses peaux lourdes sont pierres sous hypnose sévère.
Il est rouge, injecté. Il sait lire la sténo, pé !
Il est bien débridé, car pas très asiatisé.
Il est peu reluisant mais ça, ça te regarde.
Il n'est pas méchant, tu le vois, mais prends garde.

Quand je suis sur orbite, son beurre est parfois noir.
Si je l'ouvre un peu fou, il est en face des trous,
On lui jette de la poudre, si je lui mets le doigt,
A l'oeil quand j'obéis, merlan si je suis frit.

A la fois paille et poutre, cyclopéen ma foi.
Loriot est son compère, son or gèle par grand froid,
Je n'y mets jamais mon compas, j'ai des lunettes à l'oeil.

Il gonfle sa rétine dès qu'il voit une tétine.
Il cligne, il fait de l'oeil, non il n'est pas en deuil.
Il n'est ni jeune ni jaune, glace s'il n'a plus de cônes.
Au bout de mon bâtonnet ou au fond de mon cornet.
Son iris est chatain, d'un ton si cristallin.
Que dalle, Tony, hein ?

No comment !