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LÀ QUAND ?

(Paroles et musique : Jac PETIT-JEAN-BORET)
(Le lundi 4 février 2008 à 3h53, à St Jean-de-M.)

Comme je ne le regarde pas assez, mon reflet m'a noirement tancé.
La grande glace m'a miroirement glacé, et je m'suis surpris ébourrifé.
Le miroir n'a pas daigné chatoyer et même il a osé demander :

Tu s'ras là quand, Jacques? Tu s'ras là quand?
Longtemps que j'attends, Jacques, longtemps que j'attends !
Sais-tu, tu perds ton temps, Jacques, sais-tu, tu perds ton temps!
Ton stade est permanent, Jacques, Désespérément stagnant

Je me suis coiffé,décoiffé, recoiffé, je me suis trouvé stupide, vieux, fatigué,
Et je pensais je me vois à l'envers, alors que pour les autres, c'est le contraire.
Comment peut-on s'appliquer les critères, qu'on a acquis à r'garder les gens pas de travers,

Tu s'ras là quand, Jacques ? Dis, Tu s'ras là quand ?
Longtemps que j'attends, Jacques. Longtemps que j'attends,
Tu n'es pas moi, Jacques, et je ne suis pas toi.
Tu n'es que mon envers, Jacques, tu n'as pas le droit d'avoir d'endroit !

J'ai eu l'idée d'orienter les miroirs, afin de pouvoir mieux me percevoir
Je me suis vu enfin tel que vous me voyez, je n'étais plus le reflet inversé,
Mais un troisième nouveau compagnon qui était à l'endroit pour de bon.

Vous s'rez là quand, tous les jacques ? Vous s'rez là quand ?
Ne perdez pas de temps, à faire les jacques, ne perdez plus de temps,
Réunissez-vous maintenant, tous les jacques, réunifiez-vous dès à présent,
Alors dans tous les stades même les miroirs, tous les Jacques deviendront Jac là quand...

Fiche le camp, Jacques et ne reviens plus jamais, jamai,s jamais, jamais !

Ma théorie du miroir vaut d'être plus connue.
De plus, pour les psychophiles ou psychophages.