Polichinelle
La Loco
Chaussettes trouées
Lune-poisson
Adieu, mon antre
Gazon bandit
L'échelle
Scandales
Mon élégie
Goûts changeants
Au pays des gifles
Gloires
Vitesses du temps
Saint-Lago
Arrêt, arrêt
Désamorçage
Vie bien rangée
Chaussons mongols
Foule gourre
Goutte de l'Autoroute
Orbituri te salutant
Gudrune
Pisse-lignier
Berçeuse popolaire
Repos bien mérité
Centenaire
Octobre
Ecouter
Eh, toi le moustique,
Batard vampirique,
En tous temps et tous lieux,
Pour tous les animaux, tu es odieux.
Eh, toi le moustique,
Qui ne penses qu'à voler mon sang,
Sale plaie diabolique,
Je voudrais quand même te prévenir
Que je ne me laisserai pas faire pour autant,
Et que sur ton parcours erratique,
Tu pourrais bien périr.
Tu te déguises en tigre
Lorsque parfois tu immigres
Dans mon proche entourage
Pour y faire tes ravages.
Eh, toi le moustique,
Dangereux péril satanique,
Gare, je te surveille,
Et mon regard est en éveil.
Je sais très bien que ma main est trop lente
Après toute cette attente.
Je te rate, et voilà que tu repars
Te planquer pour revenir plus tard.
Tu es bien équipé,
Mais un jour je t'aurai.
Et toi, ennemi moustique,
Ton destin sera tragique,
Si enfin je t'éclate
Dans une flaque écarlate.
Et d'ailleurs tu vois toutes ces taches sur le mur maculé.
Ce sont des panneaux d'interdiction de me sucer,
Laissés par tes soeurs dans ma fureur.
Une sale extermination,
Mais que ça te serve de leçon.
Vraiment tu me gonfles
Les bras et les pieds.
Tes forages m'enflent
Les chevilles tout l'été.
J'attends que tu enfonces
Ton dard si redouté,
Et je te balance
Une claque bien méritée !
Eh toi le moustique,
Mon coeur transfusé
T'a pris au piège de
Ta lourdeur accumulée.