Le goût que j'aimais
Espionnite
Humilidité
Henrire
Marotte
Posidonia
Bouton
La maison du Duègne
Trouvaille
Larsen déménage
Chemin de l'aventure
Pluie sur les collines
Cousins-cousines
J'errais
Ordures
De répit en répit
Droits de l'homme
Léonin
Ma voix
Centrales
J'ai taillé
Fichu printemps
Paroles et actes
Crise post-existentielle
Régrès
Hégémonie
Tour du monde
Grande tristesse
Boulon
Soucoupe flottante
Maturnite
Joli cercle
Princesse, sinon rien
Jongleur de mots
Souvenir anticipé
Galère
Petit miracle
Jogging
Rocher aux fées
Pulsions réprimées
Anticyclone permanent
Ecouter
Je m'en suis allé très loin
Au caveau que j'aimais bien
Pour ce vin qui tant m'allait
Dont l'odeur me chatouillait.
Cela faisait plusieurs années
Qu'à cette cave, j'en achetais.
C'était mon vin rouge préféré,
En fût de chêne affiné.
Rentré chez moi, je l'ai lampé,
Mais je n'ai pas pu retrouver
Le goût que j'aimais, non !
Le goût que j'aimais, oui !
J'ai voulu aller nager
Dans ma Méditerranée
Pour cette eau si bien salée
Que j'ai toujours appréciée.
Une fois dans l'eau, j'ai bu la tasse
Avec un sale goût de lavasse.
Je n'avais vraiment pas de chance.
Cette eau polluée était trop rance.
J'ai été mal estomaqué
Car je n'ai pas pu retrouver
Le goût que j'aimais, non.
Le goût que j'aimais, oui.
Par hasard bien calculé,
J'ai revu la Dorothée
Oubliée de mon lycée.
Nous nous étions initiés.
On sait bien qu'il ne faut jamais
Réchauffer les amours passées,
Mais notre envie était gourmande
Et nous avons mêlé nos viandes.
C'était complètement changé
Et nous n'avons pu retrouver
Le goût que j'aimais, non.
Ni le goût qu'elle aimait,
Non !
A part le merlot, tout est un peu fictif
mais à peine.