Le goût que j'aimais
Espionnite
Humilidité
Henrire
Marotte
Posidonia
Bouton
La maison du Duègne
Trouvaille
Larsen déménage
Chemin de l'aventure
Pluie sur les collines
Cousins-cousines
J'errais
Ordures
De répit en répit
Droits de l'homme
Léonin
Ma voix
Centrales
J'ai taillé
Fichu printemps
Paroles et actes
Crise post-existentielle
Régrès
Hégémonie
Tour du monde
Grande tristesse
Boulon
Soucoupe flottante
Maturnite
Joli cercle
Princesse, sinon rien
Jongleur de mots
Souvenir anticipé
Galère
Petit miracle
Jogging
Rocher aux fées
Pulsions réprimées
Anticyclone permanent
Ecouter
Imaginons que les sons
Soient comme les photons,
Et qu'ils ne s'atténuent pas
Qu'ils partent dans l'au-delà...
Ce serait cacophonie
Un larsen à l'infini.
Une réverbération
Prolongée à l'horizon.
Aucune vie n'existerait,
Pas d'ouïe pour supporter.
Ou bien nous serions sourds-muets
Avec des sens ignorés.
Ce qui m'attire réprobation,
Ce sont les bruits de canons
Ou un double mur du son
Ou un débile dans son camion...
Le tonnerre ne s'éteignant pas,
Pensez, l'éternel fracas !
Avec rebonds sur l'atmosphère
Un avant-goût de l'enfer.
Mais dans notre monde pour l'instant,
Heureusement distant,
On n'entend pas jusqu'au Kenya
Le tonnerre du Mont Pilat.
Ce qui m'a attiré réflection,
C'est ce débile en camion
Avec la radio à fond,
Dans la nuit, abomination.
Le débile avec son disco,
Ses décibels en écho,
On l'entendrait jusqu'à Moscou.
Mais heureusement pour nous,
Le son diminue, se tamise,
La nuisance s'amenuise,
Et la nuit redevient exquise.
No comment.