Le goût que j'aimais
Espionnite
Humilidité
Henrire
Marotte
Posidonia
Bouton
La maison du Duègne
Trouvaille
Larsen déménage
Chemin de l'aventure
Pluie sur les collines
Cousins-cousines
J'errais
Ordures
De répit en répit
Droits de l'homme
Léonin
Ma voix
Centrales
J'ai taillé
Fichu printemps
Paroles et actes
Crise post-existentielle
Régrès
Hégémonie
Tour du monde
Grande tristesse
Boulon
Soucoupe flottante
Maturnite
Joli cercle
Princesse, sinon rien
Jongleur de mots
Souvenir anticipé
Galère
Petit miracle
Jogging
Rocher aux fées
Pulsions réprimées
Anticyclone permanent
Ecouter
Qui sait ? Un jour peut-être,
Tout au moins je le souhaite,
Tu te rappelleras
Ce que j'ai fait pour toi.
Quand dans le lit tu te glissais,
Au creux que je t'avais chauffé.
Tout contre moi tu te collais,
Ravie du soin que je prenais.
Quand dans la rue, pour porter les sacs,
Sur le trajet on se battait,
Les gens émus nous souriaient,
Et nous courant, on rigolait.
Qui sait ? Un jour peut-être,
Tout au moins je le souhaite,
Tu te rappelleras
Que tu ne me détestais pas.
Quand tu étais dans le tracas,
Je te serrais fort dans mes bras.
Si nous partions en randonnée,
A chaque fois, ça te plaisait.
Lorsque tu avais un souhait,
Que je savais réaliser,
Sans longue attente, je m'y plongeais,
Et aussi sec, je le montais.
Oui, mais... dans mes limites, j'ai osé dire "oui, mais",
Tu te rappelles, pour cette raison tu m'as répudié.
Tu as quitté le lit douillet,
En me blâmant de mal te parler
Et accusé de méchanceté,
Etrange, jamais de tout raquer.