Le goût que j'aimais
Espionnite
Humilidité
Henrire
Marotte
Posidonia
Bouton
La maison du Duègne
Trouvaille
Larsen déménage
Chemin de l'aventure
Pluie sur les collines
Cousins-cousines
J'errais
Ordures
De répit en répit
Droits de l'homme
Léonin
Ma voix
Centrales
J'ai taillé
Fichu printemps
Paroles et actes
Crise post-existentielle
Régrès
Hégémonie
Tour du monde
Grande tristesse
Boulon
Soucoupe flottante
Maturnite
Joli cercle
Princesse, sinon rien
Jongleur de mots
Souvenir anticipé
Galère
Petit miracle
Jogging
Rocher aux fées
Pulsions réprimées
Anticyclone permanent
Ecouter
Vraiment rien ne sert de partir.
Il suffit de rester à lire.
Que l'on soit mièvre ou bien tordu,
Doit-on bouger son trou du cul ?
Non, coureur, je ne le suis pas.
D'ailleurs je ne le fus jamais,
Ni au propre ni au figuré.
Bref, j'ai horreur de "cavaler".
Je n'ai contre les joggeurs
Si ça leur confère du bonheur.
Lorsqu'ils pratiquent dans les bois
Où l'air est un peu plus courtois.
Mais s'ils trottinent au bord des routes,
Sur leur santé j'émets des doutes.
Inhalant cet air pollué.
Saine façon de s'aérer.
Je comprends les dames concernées,
Leur peur de se faire emmerder.
Donc c'est pour leur sécurité.
Mais les hommes, c'est pour les draguer.
Alors pensez, les voir courir
Le long des routes de l'avenir,
Ça me fait quelque peu marrir.
Ça ne m'empêche pas de sourire.
Certains jogguent après un ballon.
J'ignore ce jeu à la con.
D'autres cavalent après leur train.
Un retard serait importun.
Les toubibs me disent que jogguer
Serait bon pour ma vitalité.
Mais aller tout seul, quelle idée !
Je me ferais sûrement chier.